Dans la littérature expérimentale, l’œuvre de Vincent Tholomé présente la singularité d’explorer à la fois le versant de la poésie sonore et celui de la poésie visuelle. De prime abord, on pourrait avoir l’impression que la logique de l’expérimentation est très différente dans les deux cas, avec une ouverture plus large sur l’improvisation du côté de la performance orale et un jeu très concerté sur les possibilités typographiques dans le cas de la production livresque. Dans cet article, on se propose de décrire ces deux logiques et de les penser l’une par rapport à l’autre, afin d’en dépasser l’apparent paradoxe.